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ET DIEUX PRONONCA CES PAROLES :
NE MISEZ QUE L'EPARGNE DONT VOUS N'AVEZ PAS BESOIN
NE METTEZ PAS TOUS VOS OEUFS DANS LE MEME PANIER
NE CROYEZ PAS QUE LES ARBRES MONTENT JUSQU'AU CIEL
MIEUX VAUT SE COUPER UNE MAIN QU'UN BRAS
PROFITEZ DES ANOMALIES TEMPORAIRES DE MARCHE
PRIVILEGIEZ L'ANALYSE FONDAMENTALE
REAGISSEZ VITE A UNE NOUVELLE, POSITIVE OU NEGATIVE
DECOUVREZ VOTRE STYLE DE GESTION
NE MISEZ QUE L'EPARGNE DONT VOUS N'AVEZ PAS BESOIN
Un investissement boursier se conçoit pour une durée minimale de cinq ans. C'est parfois encore insuffisant, si vous tombez sur une période défavorable. Ainsi, entre fin 1989 et fin 1995, l'indice CAC 40 a fait du surplace. Un épargnant qui aurait misé ses économies en fin d'année 1989 sur des actions françaises dans le but de récupérer ses fonds trois ans plus tard aurait, dans une majorité de cas, perdu de l'argent.
Rien n'est plus dangereux, en Bourse, que d'être obligé de vendre. Vous prenez le risque de devoir solder votre position à un mauvais moment, c'est à dire quand les cours sont dépréciés. Pour ne pas être contraint à une telle extrémité, n'utilisez en Bourse que des fonds dont vous n'avez nul besoin. Même si vous perdez tout, votre niveau de vie n'en sera pas affecté. Et pour éviter une telle catastrophe, vous devez diversifier votre portefeuille.
NE METTEZ PAS TOUS VOS OEUFS DANS LE MEME PANIER
La diversification constitue la clef de voûte de l'investissement boursier. Cette règle de base a été oubliée par beaucoup de jeunes boursicoteurs en début d'année 2000. Sur les forums internet, certains se targuaient, par exemple, d'avoir 80% de leur portefeuille sur la seule Valtech. Malheureusement, cette Web agency a eu un parcours fulgurant dans les deux sens : une ascension de 1,3 euro à 37 euros entre août 1999 et mars 2000, puis un retour à 1 euro entre mars 2000 et septembre 2001.
Bien des inconscients qui ont concentré leur investissement sur cette seule valeur ont dû se ruiner, car rares sont ceux qui étaient investis sur ce titre à l'aube de son envolée.
Afin de réduire les risques inhérents à la très forte volatilité d'une action prise en particulier, un portefeuille bien diversifié doit en fait receler au moins une vingtaine de lignes. Aucun titre ne doit représenter plus de 10% du total, même si vous avez une conviction très forte. En effet, des valeurs phares de l'indice du CAC 40 ont vu leur valeur se diviser par 10.
Ayez également en tête la nécessité d'une diversification sectorielle, car les représentantes d'un même secteur adoptent souvent un comportement similaire. Par exemple, aucune TMT (technologie, médias, télécommunications) n'a échappé à l'effondrement des cous observé depuis mars 2000.
En revanche, aucune société immobilière n'a subi une forte baisse sur cette même période. Pour une diversification optimale, aucun secteur ne doit représenter plus de 25% de votre portefeuille.
Autre avantage d'un portefeuille bien diversifié : vous pourrez effectuer des arbitrages régulièrement. En effet, certains de vos titres s'apprécieront. Vous pourrez les vendre au moment que vous jugerez opportun.
NE CROYEZ PAS QUE LES ARBRES MONTENT JUSQU'AU CIEL
Cet adage boursier de base avait été jeté aux oubliettes par certains pendant l'envolée des technologiques. Nous étions, disait-on, à l'aube d'une nouvelle ère pendant laquelle les cours des représentantes de la nouvelle économie n'allaient pas cesser de monter. Le retour du bâton ultérieur s'est révélé aussi violent dans l'autre sens.
Les financiers les plus célèbres ont bâti leur fortune sur une politique judicieuse de prises de bénéfices. Ainsi, James de Rothschild avait coutume de dire qu'il laissait d'autres investisseurs gagner sur ce qu'il vendait. De même, André Meyer remarquait justement qu'on ne pouvait pas devenir pauvre en prenant régulièrement son profit.
Lorsque vous achetez un titre, vous devez donc vous fixer un prix de vente. Calculez-le en fonction des valorisations atteintes par des sociétés comparables. Il est bien sûr impossible de fixer a priori un pourcentage de hausse justifiant une prise de bénéfices. Pour un titre défensif et peu volatil, un gain compris entre 10% et 20% peut constituer un optimum. En revanche, pour une valeur de croissance qui vient d'être découverte par le marché, un doublement des cours est possible.
Malheureusement, certains titres de votre portefeuille ne monteront jamais, car il est impossible d'avoir toujours raison. Dans certains cas, vous devrez même vendre à perte.
MIEUX VAUT SE COUPER UNE MAIN QU'UN BRAS
Il est préférable, signifie ce dicton, de se débarrasser d'une action ayant déçu ou surévaluée une légère moins-value - par exemple 10% - plutôt que de s'entêter à la conserver et de constater un recul de 50%, voire plus, du titre. En effet, lorsqu'une phase de baisse commence, elle est souvent durable.
Là encore, les TMT constituent un cas d'école. Qui aurait pensé que France Telecom, après avoir culminé à 219 euros en mars 200, vaudrait 150 euros deux mois plus tard, puis 100 euros en octobre, s'établirait aux alentours de 70 euros un ans après son record historique et vaudrait moins de 30 euros en septembre 2001?
Cet exemple caricatural vous démontre le danger d'une politique de moyenne en baisse pour réduire son prix de revient et espérer retrouver un jour ce dernier. En effet, un épargnant qui aurait acquis du France Telecom à 150 euros et se serait renforcé vers 120 euros, puis 90 euros, 70 euros et 50 euros n'aurait pas cesser d'aggraver sa perte.
Pour "moyenner" en baisse, respectez plusieurs règles de base sous peine de graves désillusions. Tout d'abord, posez-vous la question suivante : la baisse des cours paraît-elle justifiée ou non? Dans l'affirmative, inutile de se renforcer. Dans la négative, vous pouvez l'envisager.
Ensuite, une moyenne en baisse efficace implique d'attendre que le titre ait perdu au moins un tiers de sa valeur, voire la moitié. Sinon, l'abaissement de votre prix de revient sera trop réduit. Par exemple, 20 titres achetés à 100 euros et 10 autres à 80 euros abaissent le prix de revient moyen de 100 euros à 93,33 euros, ce qui est négligeable. En revanche, 20 titres acquis à 100 euros et 20 autres à 50 euros réduisent le prix de revient à 75 euros.
Dernier point important : une moyenne en baisse ne doit pas conduire à un accroissement du risque, c'est à dire à une exposition excessive due à un titre. Si, au départ, vous aviez accordé une pondération de 5% de votre portefeuille à cette action, prenez garde à ne pas dépasser ce pourcentage.
PROFITEZ DES ANOMALIES TEMPORAIRES DE MARCHE
Si une politique de moyenne en baisse peut se concevoir dans certains cas, c'est parce que la Bourse est excessive, aussi bien à la baisse qu'à la hausse. En effet, le gestionnaire moyen est moutonnier. Si la gestion indicielle ne représente qu'une faible part des actifs gérés, de nombreux gérants n'ont en fait qu'une marge de manoeuvre réduite par rapport aux indices de référence. Ainsi, la plupart des SICAV d'actions françaises avaient fait le plein de France Telecom parce que l'opérateur téléphonique était crédité de la pondération la pus élevée du CAC 40.
En général, tout le monde achète et vend en même temps. C'est ce que Sir John Templeton, fondateur de la société Templeton, résume dans sa maxime "Ne suivez jamais la foule". Selon ce financier, l'approche la plus payante consiste à acheter quand les autres vendent désespérément et à vendre quand ils se précipitent pour acheter.
Pour reprendre l'exemple de la "bulle technologique", il fallait bien sûr concrétiser sa plus-value lors de l'euphorie du début de l'année 2000. A présent, nous sommes dans une situation inverse, avec des cours dans bien des cas dépréciés. Les boursiers passent souvent leur temps à brûler ce qu'ils ont adoré et inversement. En vous en tenant aux fondamentaux des sociétés dans lesquelles vous investissez, vous pouvez espérer tirer parti des excès à la baisse.
En revanche, il est bien plus difficile de vendre un titre au plus haut que de l'acheter au plus bas. Qui aurait pu imaginer les niveaux de valorisation atteints par les technologiques en mars 2000? La seule solution pour profiter d'une envolée consiste à recourir aux ordres à seuil de déclenchement.
Pour accompagner une hausse, passez régulièrement un ordre à seuil de déclenchement inférieur d'environ 10% au cours du jour. Par exemple, pour une action cotant 100 euros, passez votre ordre de vente à 90 euros. Contrairement à un ordre limité classique, vous ne serez exécuté que si le cours descend en dessous de ce seuil. Si la valeur vaut 120 euros le lendemain, remontez votre ordre à 108 euros. Et ainsi de suite jusqu'à ce que le retournement de tendance se produise. Votre ordre de vente sera alors exécuté, certes pas au plus haut, mais 10% en dessous.
PRIVILEGIEZ L'ANALYSE FONDAMENTALE
Pour avoir le courage d'acheter lors des phases de déprimes et de vendre en cas d'euphorie, il faut bien connaître les sociétés dans lesquelles vous investissez et avoir une approche fondamentale, et non basée sur l'analyse graphique.
A partir de critères variables selon les secteurs d'activités (rapport cours/bénéfices, taux de croissance bénéficiaire, taux de rendement, décote par rapport à l'actif net, ratio, ...), vous vous faites une idée de la valeur réelle de l'entreprise sur laquelle vous avez jeté votre dévolu. Si le cours est très déprécié, vous pouvez envisager un achat. Et si, une fois le titre en portefeuille, la conjoncture boursière est mauvaise et que votre action poursuive sa chute, vous n'avez pas d'inquiétude excessive à avoir. En l'absence de mauvaise surprise concernant l'activité, vous savez que cette valeur retrouvera forcément un jour prochain les faveurs du marché.
De même, lorsque la Bourse voit la vie en rose, vous saurez à partir de quel moment une surévaluation commence à apparaître. Vous pourrez alors commencer à concrétiser votre plus-value, au besoin en procédant à des ventes partielles de quelques titres pour accompagner le mouvement haussier.
La panique, en Bourse, est toujours mauvaise conseillère. L'affolement vous conduit souvent à acheter au plus haut et à vendre au plus bas. Si vous avez pris la peine d'étudier la société dans laquelle vous investissez et si vous n'avez pas besoin de vos fonds à brève échéance, vous n'avez pas de raison de brader votre position.
Toutefois, la maîtrise de soi ne doit pas vous empêcher de vous adapter rapidement à un changement de donne.
REAGISSEZ VITE A UNE NOUVELLE, POSITIVE OU NEGATIVE
Votre raisonnement fondamental a, en effet, été basé sur un certain nombre de données. Si l'une d'entre elles vient à changer, il vous faut revoir immédiatement votre position. Les ajustements en Bourse sont très rapides, surtout en cas de révisions en baisse d'estimations bénéficiaires. En général, en cas de "profit warning", il faut vendre le plus rapidement sa ligne, car la baisse se poursuit pendant plusieurs séances. En outre, la valeur ne retrouvera pas de sitôt la faveur des investisseurs. Il y aura sans doute bien mieux à faire ailleurs. Enfin, l'histoire montre qu'une première révision en baisse est le plus souvent suivie par d'autres. De futures phases de baisse sont donc à craindre, même si, entre temps, des rebonds techniques peuvent se produire.
Le même raisonnement vaut pour des révisions en hausse. Un achat immédiat a de fortes chances de se révéler payant, car il est bien difficile d'anticiper le moment où surviendront des prises de bénéfices.
Une baisse ou une hausse dans des volumes élevés doit également vous amener à vous poser des questions et, le cas échéant, à réagir vite. En effet, il y a rarement de fumée sans feu. Toutes les sociétés sont suivies de près par des investisseurs dont le nombre est évidemment très fluctuant (une poignée pour une PME du marché libre et des centaines pour les "blue chips" de la cote). Autant un mouvement dans de faibles volumes ne donne aucune indication quant à la future évolution d'un titre, autant une progression ou un recul avec des transactions plus marquées que d'habitude constitue un signal d'alerte.
Seule exception, qui se produit surtout sur les valeurs moyennes : lorsque la baisse est le fait d'un seul intervenant en dépit de volumes conséquents. En effet, ce dernier peut avoir des raisons de vendre qui lui sont propres. Par exemple, un besoin de liquidités ou la décision prise par le gérant d'une SICAV ou d'un fonds de se débarrasser d'une ligne résiduelle à n'importe quel prix. Dans cette hypothèse, le recul doit au contraire être mis à profit pour se constituer une ligne à bon compte.
DECOUVREZ VOTRE STYLE DE GESTION
En Bourse, il n'existe aucune martingale pour gagner, mais différents biais permettent de battre les indices régulièrement.
Par exemple, dans le domaine de la gestion collective, les meilleurs gérants ont des approches disparates : sélectionner uniquement des valeurs "value" ou de croissance; adopter un état d'esprit contrariant (acheter à la baisse et vendre à la hausse) ou, au contraire, épouser les mouvements de marché; être investi en permanence ou recourir à des politiques de couverture ainsi qu'aux liquidités.
Pour faire fructifier votre portefeuille d'actions, vous devez découvrir votre propre style de gestion et vous y tenir. Ce n'est qu'au fil de l'expérience que vous constaterez que vous obtenez les meilleurs résultats, par exemple, sur les valeurs moyennes, sur les marchés optionnels ou en vous aidant de l'analyse graphique pour appuyer vos analyses fondamentales.
L'information constitue le nerf de le guerre. Vous devrez lire la presse financière et consulter des sites internet pour une analyse immédiate des communiqués.
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